Voilà une amie toute en finesse,
Elle se glisse subtilement
Et chasse rapidement les autres sentiments.
Elle me ronge le coeur,
Avec elle je ressens un mélange de peur.
J'ai tellement mal,
Pourquoi ne suis-je donc pas normale ?
Je ne devrais pas être autant touchée
Mais c'est peut-être parce que ce ne sont pas que des idées.
Non, cela est bien réel,
Cela fait plus d'une heure que tu l'appelles...
Tu m'avais dit : "juste cinq minutes ne t'inquiète pas."
Bientôt deux heures sont passées depuis là...
Que pouvez-vous bien vous dire ?
Pourquoi dois-je souffrir le martyr...?
La poitrine creuse je te regrette déjà,
Je te sens t'envoler loin de mes bras...
J'ai si peur....
Je sens un grand malheur...
Je sens que cette nuit tout va changer,
Que tes sentiments pour moi vont se consumer et s'envoler...
J'ai si froid....
Je ne veux pas vivre sans toi. Sans toi,
je ne suis rien,
Sans toi, je sors du chemin,
Je suis totalement perdue,
Je suis en train de te perdre de vue.
L'angoisse me sert si fort,
Autour de ton coeur tu bâtis un château fort.
Le pont levis tu l'as fermé,
Je ne pourrai plus jamais y entrer...
Ca y est, tu me disais femme de ta vie,
Je me sens partir dans l'oubli,
Je pars à la dérive,
Je m'en vais sur l'autre rive...
A l'intérieur je suis comme morte...
Si seulement je passais cette porte.
J'y trouverai l'Enfer ou le Paradis,
Et pour de bon je tomberai dans l'oubli...
Loin de sa présence,
Loin de ton absence....
Je t'aimais,
Mais toi, tu m'oubliais...
Tous nos projets partent en fumée,
Moi je vais finir écrasée...
J'irai peut-être attendre le prochain train,
Je m'éloigne du droit chemin...
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